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Les toilettes en Inde

Le 17/11/2010

Les toilettes ''écolo'' du docteur Pathak sauvent des vies en Inde [Fr]

Aujourd'hui l'Inde (France)

Le 24-08-2009 (Publié sur internet le 29-09-2009)

636 mots

Ce medecin indien, récompensé la semaine dernière par le Prix de l'eau de Stockholm, a fait reculer les maladies liées au manque d'hygiène et sauvé des milliers de vies en offrant l'accès à des sanitaires propres et économes à des millions d'Indiens modestes.

Depuis 1970 Sulabh, l'ONG de service social du docteur Bindeshwar Pathak, a installé en Inde plus de 1,2 million de toilettes à faible consommation d'eau dans les domiciles privés, ainsi que 7.500 sanitaires publics, dans un pays où la pénurie de sanitaires est criante.

Près de trois Indiens sur quatre, soit plus de 700 millions d'habitants, n'ont pas accès à des installations sanitaires de base et souffrent d'un manque d'hygiène, qui entraîne la mort d'un demi-million de personnes chaque année, explique M. Pathak, 66 ans, dans un entretien à l'AFP en marge de la Semaine de l'Eau de Stockholm.

Ces toilettes ont apporté un début de solution à deux problèmes d'ordre sanitaire: la multiplication des maladies et des diarrhées du fait de la défécation en plein air et le sort misérable des ramasseurs d'excréments.

En grande partie des intouchables, ils sont chargés de nettoyer les seaux qui font le plus souvent office de toilettes. Des gens meurent en nettoyant ces seaux, par exemple du choléra, souligne le médecin. La défécation en plein air est un redoutable vecteur de bactéries, et expose les populations à un risque accru de mourir de diarrhée, témoigne-t-il.

Mais elle pose également un problème d'intégrité aux femmes, qui s'abstiennent de faire leurs besoins le jour, sous le regard des hommes. Si les latrines estampillées Sulabh ont permis de sauver un nombre énorme de vies ces quarantes dernières années, elles présentent également l'avantage de soulager l'environnement, souligne son inventeur.

Elles ne nécessitent qu'1 à 1,5 litres d'eau pour tirer la chasse, au lieu de 10 normalement, précise-t-il, permettant l'économie de milliards de litres d'eau chaque année. Ces toilettes permettent aussi à une famille d'utiliser les déchets, disposés alternativement dans deux puits, comme engrais. Car une fois le premier puits rempli, au bout de quatre années, la famille utilise le second, pour une durée identique, période pendant laquelle les déchets du premier se convertissent naturellement en un compost riche.

Adossé aux revenus de l'acheteur par souci de justice sociale, le coût des toilettes individuelles de M. Pathak n'excéde pas 15 dollars (10,5 euros) pour les plus démunis, selon lui, quand les plus fortunés devront, eux, débourser 1.000 dollars (700 euros).

Concernant les sanitaires publics, cela ne coûte qu'un dollar, et pendant un mois, vous pouvez aller aux toilettes, prendre un bain ou boire de l'eau potable, fait-il savoir, en ajoutant que les intouchables y ont accès gratuitement, tout comme les femmes et les enfants.

Ses inventions ont déjà été exportées au Bhoutan et en Afghanistan, à Kaboul. Sulabh a par ailleurs jeté les bases d'un partenariat avec une quinzaine de pays, la plupart en Afrique, afin de montrer, dit-il, ce qu'il est possible de faire en matière d'installations sanitaires.

Je suis très heureux du travail accomplis ces quarantes dernières années. Nous allons dans la bonne direction, a estimé M. Pathak.

Le prix de l'Eau, remis par l'Institut international de l'eau de Stockholm (SIWI), est assorti d'un chèque de 150.000 dollars (104.700 euros) et récompense chaque année depuis 1991 une initiative contribuant à préserver les ressources en eau, à améliorer la santé des habitants de la planète et protéger les écosystèmes.

Aujourd'hui l'Inde (France

Pesticides en Inde

Le 17/11/2010

Inde : Haro sur les fruits et les légumes crus [Fr]

Yérinne Park

Aujourd'hui l'Inde (France)

Le 09-11-2010 (Publié sur internet le 16-11-2010)

 

Une récente étude menée sur les fruits et les légumes en Inde démontre l’usage abusif de pesticides dans les pratiques agricoles. Des mesures devraient être prises à ce sujet dans les semaines à venir.

Les fruits et les légumes crus seraient-ils toxiques en Inde ? Pour l’organisation Consumer Voice, basée à New Delhi, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Dans une récente enquête, l’ONG révélait que le taux de pesticides utilisés dans la culture de ces comestibles pouvait être 750 fois supérieur aux normes instaurées par l’Union européenne.

Comment les héritiers des meilleures pratiques alimentaires au monde ont-ils fait pour que nous soyons empoisonnés par tout ce que nous produisons et que nous consommons ? s’interroge Consumer Voice, en référence aux pratiques ancestrales de l’Ayurveda.

Risques pour la santé

Le poison en question se nomme principalement Chlordane, Endrin, Heptachor et Ethyl Parathion, soit quatre pesticides interdits par la loi mais toujours utilisés par les agriculteurs indiens. Ces pratiques illégales s’expliqueraient par le laxisme des agences gouvernementales, le manque d’information chez les agriculteurs, et, dans certains cas, un usage délibéré [de ces pesticides] pour des questions de coûts.

L’ONG met en garde contre les effets cancérigènes de ces produits chimiques, ainsi que leurs conséquences sur le système nerveux et immunitaire.

Irrégularités

Autre cible, la quantité de pesticides utilisés pour les cultures de ces fruits et légumes. Une analyse en laboratoire a permis de démontrer la présence abusive de certains pesticides comme le captan dans le gombo, ou lady finger en anglais (750 fois supérieur au taux maximum imposé par l’Union européenne), ou encore le malathion dans le chou-fleur (150 fois supérieur). En grande quantité, ces particules peuvent s'avérer nocives pour le corps humain.

Concernant les fruits, Sisir Ghosh, responsable de l’organisation, souligne l’irrégularité du processus : Nous avons remarqué que les fruits destinés à l’exportation respectaient bien les normes. Seuls ceux cultivés en vue du commerce intérieur souffrent de ces abus.

Eduquer le consommateur et le producteur

Quelle option dès lors pour le consommateur ? M. Ghosh cite des habitudes à prendre au quotidien : lavage consciencieux des aliments avec de l’eau potable, cuisson appropriée pour réduire au maximum les résidus de pesticides, ou encore, se tourner vers des productions biologiques.

Pour faire évoluer les pratiques agricoles, plusieurs solutions ont été mises en avant. L’éducation des agriculteurs et leur sensibilisation aux conséquences des différents usages de pesticides et la réévaluation des normes sanitaires instaurées par le ministère de la Santé s’imposent comme les principaux remèdes.

Le rapport cite également le renforcement des mesures répressives face à la loi sur la sécurité et les normes alimentaires de 2006, ainsi que l’usage des biopesticides.

Quelques jours après la publication du rapport, l’ONG se félicite déjà de la prise en main du problème par la Haute Cour de justice de Delhi qui a donné un mois au gouvernement de Delhi et au gouvernement Fédéral pour réagir face à ce sujet. Les risques pour la santé, qui se sont propagés comme une véritable épidémie, peuvent être éradiqués à la racine si des mesures sont prises rapidement, ont énoncé les juges en charge du dossier.

Yérinne Park pour Aujourd'hui l'Inde (France)

Des tribaux en difficulté

Le 13/11/2010

Filmé par un des responsables d'une ONG indienne avec lequel LACIM travaille.

 

107 tribes lives in a remote village where there is no electricity, road system, access to education and health system. They are out of all basic services. No drinking water. They live in a difficult situation. They frequent get snakes enter into their houses, scorpions and insects. Most of them affected by insect bites. They need all sort of services

Envois d' Octobre

Le 07/11/2010

 

Les envois de fonds vont avoir lieu en Octobre.

Je vous rappelle que nous parrainons 32 enfants sur les 75 de l'orphelinat de St Anthony au Karnataka en Inde.

2600 euros vont partir pour l'orphelinat. Ils vont permettre de les nourrir de les habiller et surtout de payer les frais de scolarité, uniformes(obligatoires) livres et cahiers.

De beaux courriers ont été échangés durant ces 6 derniers mois. Les enfants sont enchantés de petites attentions, colis de petits jeux ou vêtements, bijoux, petites culottes que leur ont envoyé leur marraines françaises.

Ils se portent tous bien grâce à une meilleure nourriture et à des soins de santé, dentiste, soins de peau.....

Le bilan de notre aide est très positif et de nombreux enfants qui seraient retournés dans leur village à la fin du premier cycle de scolarité sont restés dans le home pour poursuivre leurs études.

Le home est presque fini. Il sera inauguré le 19 Décembre.

Une riche personnalité de l'endroit, ayant vu la réalisation du bâtiment a donné la somme nécessaire à la construction d'un étage sur celui-ci. Grâce à cet étage une école va prendre vie évitant ainsi aux enfants des trajets allant parfois jusqu'à 8 kms aller à pieds et autant retour, tous les jours!

Encore merci à tous ceux qui ont donné et à tous ceux qui vont se sentir une âme de parrain ou de marraine!

Pour cela, il suffit que vous me fassiez un mail afin que je vous communique mon adresse.

Un versement de 160 euros pour l'année et une remise d'impôts de 66% voilà de quoi entretenir un des petits que vous pouvez voir sur le film St Anthony'home sur la page St Anthony's home

Editeur

Le 07/11/2010

 

Ayant des milliers de photos de qualité  des villages tribaux de la région de la Bandipur forest et de la Kabini River, paysages, vie quotidienne, portraits....je souhaiterai faire éditer un livre de photos dont les droits d'auteur iraient à l' ONG Pragathi. Si quelqu'un est interessé merci de me contacter.

lien vers mon blog

Le 14/09/2010

Merci de me retrouver sur www.kalyani345.typepad.com