Japon appel à dons

 

 JAPON APPEL A DONS

Chers tous

Lundi après midi, Amma a pris contact avec ses différents centres en Europe et nous a proposé de soutenir financièrement les actions que Embracing the World va mettre en oeuvre au Japon dévasté.

Nous avons un ashram à Tokyo, sous la direction de Brahmachari Shantamrita.

L'ashram n'a pas été touché, ni aucun dévot apparemment.

Mais vous avez tous vu sans doute les images de désolation de cette immense catastrophe.

Amma a demandé à trois représentants japonais de se rendre à Sendai pour voir ce qui était nécessaire et quelles actions pourraient être entreprises.

Suite à leur rapport, Amma décidera des aides possibles.

Swamiji traduisait au téléphone les instructions d'Amma : lancer un appel à dons pour compléter la somme qu'Amma va dédier aux secours d'urgence et de long terme pour les victimes du tremblement de terre et du tsunami.

 

JE FAIS UN DON :

- par chèque bancaire, au nom de ETW-FRANCE en mentionnant : pour le JAPON

à envoyer à : Centre Amma - Ferme du Plessis - 28190 Pontgouin.

SI vous souhaitez un reçu fiscal, merci de le signaler et de joindre une enveloppe timbrée à votre adresse.

- par virement :

RIP : Titulaire ETW-France

Etab. Guichet N° compte clé

20041 01006 0656606D027 13

Adresse : La Poste Centre Financier

87900 Limoges Chèques

Veillez à bien indiquer dans le motif de votre virement :

Votre nom et votre code postal et 'JAPON'

(Afin que nous puissions identifier vos virements).

Pour avoir un reçu fiscal, envoyez au Centre Amma une enveloppe timbrée à votre adresse, en mentionnant le montant et la date du don

 

 

Thought of the Moment

"When difficult circumstances arise in life don't run away in fear, rather kindle the love within and try to overcome them." — Amma

Pensée du Moment

« Quand des circonstances difficiles apparraissent dans la vie ne fuyez pas par peur, éveiller plutôt l'amour en vous et essayez de les surmonter. » — Amma

Nous vous informerons,

par le groupe yahoo et le site internet,

des décisions d'Amma et vous donnerons des nouvelles des actions entreprises.

Dans un prochain mail nous vous proposerons aussi un rappel de la prière pour la paix que nous pourrons chaque jour dédier aux victimes du tremblement de terre et du tsunami.

Merci à tous

En Amma

Bri. Dipamrita Chaitanya

dipamrita@amma-europe.org

Centre Amma

Ferme du Plessis

28190 Pontgouin

France

0033 2 37 37 44 30

Les bénévoles d' « Embracing the World » distribuent de la nourriture et de l'eau à Sendai ;

bilan sur place

14 mars 2011

« Embracing the World » a envoyé un premier groupe de bénévoles locaux de notre centre japonais à Sendai

— la ville la plus importante la plus proche de l'épicentre du tremblement de terre. Cette ville a été durement touchée à la

fois par le tremblement de terre (le pire de toute l'histoire du Japon) et par le tsunami qui a suivi. À la demande d'Amma,

les représentants d'ETW se sont rendus à Sendai pour étudier la situation sur place et aussi pour distribuer de la

nourriture et de l'eau aux réfugiés.

Voici leur rapport :

Nous sommes partis pour Sendai, Préfecture de Myagi le 13 mars, 3 jours après la catastrophe. Comme toutes

les autoroutes en direction du nord sont uniquement réservées à l'armée et aux véhicules autorisés, nous avons du faire

près de 400 km sur des routes secondaires. En route nous avons dû traverser une zone située à 40 kilomètres des

centrales nucléaires de Fukushima qui se sont mises à émettre des radiations dangereuses.

Le jour où nous avons voyagé, le bilan officiel faisait état de 4 400 victimes au Japon, parmi lesquelles des gens

officiellement portés « disparus ». Il est cependant souvent admis qu'on ignore encore ce que sont devenues des dizaines

de milliers de personnes. Il y a encore de fréquentes répliques — rien que le matin où nous avons pris la route, il y en a

eu 47. Les répliques ajoutent encore à la tension et à la peur des réfugiés.

À Sendai, le problème le plus important paraît être la pénurie de nourriture et d'eau — tout simplement parce

que les supermarchés et les épiceries sont tous dévalisés.

Nous avons emporté des boules de riz, des biscuits, du popcorn et des bouteilles d'eau que nous avions au

centre de Tokyo. Nous avons distribué tout ce que nous avions emporté dans un joli parc situé au centre de Sendai. Les

réfugiés s'étaient rassemblés dans ce parc doux et tranquille et y passaient leur troisième journée.

Deux lycéens venus d’Iwate, la préfecture voisine, nous ont dit qu'ils étaient venus à l'université de Sendai pour

la journée « portes ouvertes » du campus. L'un des jeunes gens nous a dit qu'on avait retrouvé sa famille à Iwate et que

tous étaient sains et saufs. L'autre garçon nous a raconté que sa maison avait été « emportée » par le tsunami. Je n'ai pas

eu le courage de lui demander comment allaient ses parents, car j'ai senti que la réponse était déjà dans son regard. Les

transports en commun vers Iwate ou ailleurs n'ont pas encore été rétablis et les deux garçons sont prisonniers à Sendai.

Ils se lavent au robinet du parc.

Il y avait pas mal de personnes âgées qui étaient assises toutes seules.

Un jeune couple serré l'un contre l'autre a tout d'abord refusé le sac de nourriture que nous leur proposions en

disant : « Nous sommes moins malheureux, car au moins nous avons déjà eu à manger. Alors s'il vous plaît donnez à

manger à ceux qui en ont plus besoin. »

Quand nous leur avons dit : « Ne vous en faites pas pour ça … c'est uniquement pour cela que nous sommes

venus de Tokyo — s'il vous plaît prenez ! » Un sourire a illuminé leurs visages et ils ont pris les paquets en nous

remerciant.

On reconnaît facilement les gens qui ne savent pas où aller — ils ont seulement un ou deux sacs qui débordent.

On voit bien à leur apparence et à ce qu'ils transportent que leur vie a basculé tout d'un coup.

À voir l'expression sur les visages de ceux qui ont accepté nos paquets, on sent qu'ils sont vraiment

reconnaissants pour toutes les marques de soutien. Leur grande gratitude montre bien à quel point les réfugiés ont besoin

de toute urgence de nourriture.

Tous les trois, nous étions occupés à distribuer la nourriture et nous n'avons pas pu photographier la

distribution. Mais nous gardons le souvenir de ces visages tout d'abord tristes puis souriants profondément gravé dans nos

coeurs.

Sur le chemin du retour, nous avons rencontré une vieille dame de 78 ans qui possède une maison et un atelier

à 4 km de la côte à Sendai. Sa maison a été à moitié détruite par le tsunami. En 1978, elle avait en fait déjà été victime du

tremblement de terre de Miyagi de magnitude 7.4 et sa maison avait déjà été fortement endommagée. Cette fois elle s'est

retrouvée avec de l'eau jusqu'aux genoux, mais elle s'est précipitée dehors et a réussi à s'échapper en voiture pour aller

se mettre à l'abri. Elle était revenue pour voir ce qui restait de sa maison.

Non loin de là, de l'autre côté de la route surélevée, se trouve une zone qu'on appelle la zone « non fouillée. »

Les voisins nous ont dit que cette zone est encore recouverte d'une grosse épaisseur de boue du tsunami et que les

recherches pour retrouver les maisons et les corps n'ont pas encore commencé. Pendant que nous étions sur place, un

officier de la Force Nationale de Défense est venu faire une première visite et a commencé une inspection. Il essayait de

dégager le chemin pour accéder à la zone non fouillée.

En général le printemps se fait attendre dans cette région du nord- est et on voyait les montagnes proches

encore un peu enneigées.

Pour rentrer à Tokyo, nous avons fait un détour de 680 km pour éviter de repasser près de la centrale nucléaire

de Fukushima dont l'avenir était devenu beaucoup plus problématique pendant que nous étions à Sendai.

Nous avons également pu nous rendre chez des dévots d'Amma et nous sommes heureux de vous confirmer

qu'ils ont confiance malgré ces vicissitudes.

Aux pieds d'Amma,

Amritesh

 

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