infos de la planète
La faim
Par HUMEN DOMINIQUE Le 30/05/2012
En Inde les greniers sont pleins, les pauvres ont faim!
Article paru dans l'édition du Monde du 02.09.10
L'Inde croule sous les réserves de céréales (riz, blé...) qui pourrissent en plein air, faute de lieux de stockage appropriés. Ces stocks, gérés par le gouvernement indien pour faire face à une chute de la production agricole comme lors de sécheresses ou d'inondations, sont également destinés aux plus démunis, à des prix subventionnés. Mais le système de distribution est miné par la bureaucratie et la corruption. 60 millions de tonnes entreposées, soit le triple des stocks nécessaires, dorment dans les entrepôts ou sous des bâches en plastique, et 11 millions de tonnes auraient déjà été détruits par la mousson, selon le quotidien Hindustan Times.
Cette négligence s'apparente à un « génocide », selon des experts nommés par la Cour suprême de justice, laquelle a ordonné, mardi 31 août, au gouvernement, de distribuer gratuitement du riz et d'autres céréales aux plus pauvres, plutôt que les voire détruits par les rats.
Depuis la révolution verte des années 1970, la production agricole indienne ne cesse d'augmenter, sans profiter à ceux qui ont le ventre vide. La moitié des enfants du pays, âgés de moins de 5 ans, souffrent de malnutrition. Et la croissance économique de ces dix dernières années n'a rien changé à leur situation : le taux de malnutrition n'a pas diminué de 1999 à 2006.
La situation de l'Inde, onzième puissance économique mondiale, est pire qu'en Afrique subsaharienne alors que le pays s'enrichit et ne connaît ni guerre civile ni crise politique. L'image d'une nation aux ventres vides et aux greniers à blé remplis suscite la colère dans le pays.
« Pourquoi le gouvernement n'a pas allégé ses stocks l'année dernière quand la plupart du pays souffrait de la sécheresse, et que l'inflation des produits alimentaires frôlait les 20 % ? Deuxièmement, pourquoi augmenter les stocks alors qu'ils pourrissent dans les hangars ? », demande l'économiste Himanshu dans une tribune publiée dans le quotidien Mint.
Outre les problèmes de gestion des stocks et d'entreposage, c'est le système de distribution publique, déficient et corrompu, qui pose problème. D'après un rapport publié en 2008 par des experts auprès de la Cour suprême, les magasins de rationnement ne sont ouverts en moyenne que deux à trois jours par mois. Et rares sont les Indiens qui peuvent acheter en une seule fois les 25 ou 30 kg de riz ou de blé auxquels ils ont droit chaque mois. Leur salaire suffit à peine pour vivre au jour le jour. Le rapport note que « beaucoup, parmi les plus vulnérables ne profitent pas des programmes d'aide alimentaire du gouvernement, ou ne sont pas couverts de manière adéquate ».
Mieux vaut être riche pour profiter des rations alimentaires réservées aux pauvres : les cartes de rationnement falsifiées s'achètent aux fonctionnaires corrompus. D'après un audit effectué par le commissariat au Plan en 2005, seuls 42 % des denrées subventionnées parviennent à ceux qui souffrent de malnutrition. Ceux qui vivent au-dessous du seuil de pauvreté utilisent parfois leurs cartes de rationnement pour contracter des emprunts. Ils les donnent en gage aux usuriers ou aux propriétaires des magasins de rationnement, afin de marier leurs enfants ou rembourser d'autres dettes.
Les cartes jaunes, destinées aux plus pauvres, valent de l'or car elles permettent de revendre sur le marché des céréales achetées à seulement 4 ou 5 centimes d'euro le kilo. La corruption et les coûts de gestion absorberaient de 40 % et 70 % du budget alloué chaque année au système de distribution publique.
Comment réformer le système ? Après avoir instauré le droit à l'information, puis le droit à l'éducation, le gouvernement prépare une nouvelle loi garantissant à chacun le droit à l'alimentation. En 1971, la premier ministre Indira Gandhi s'était fait élire grâce au slogan « Eliminer la pauvreté ». Trente-huit ans plus tard, le Parti du Congrès dirigé par Sonia Gandhi, belle-fille d'Indira Gandhi, a remporté les élections sur une promesse similaire, celle de la « croissance partagée ». Entre-temps, l'Inde s'est enrichie et elle compte toujours 651 millions de pauvres, d'après les estimations de la Banque asiatique de développement.
Le mouvement Campagne pour le droit à l'alimentation prône l'accès aux denrées alimentaires de base subventionnées par le gouvernement à tous les habitants du pays. La comptabilisation des pauvres, en Inde, est sujette à de nombreuses polémiques portant sur les critères retenus, et les listes, souvent manipulées, manquent de fiabilité.
D'après un recensement effectué en 2005 et en 2006, seuls 56 % des foyers qui vivaient au-dessous du seuil de pauvreté, étaient répertoriés comme tels par le gouvernement. Enfin, un foyer peut sombrer dans la pauvreté, du jour au lendemain, en cas de catastrophe naturelle, ou si l'un de ses membres décède ou tombe malade.
« Pour ceux qui ont faim, le système de distribution publique universel servira de bouée de sauvetage. Pour les autres, ce sera une forme de soutien financier et de sécurité sociale », explique l'économiste Jean Drèze, membre de la Campagne pour le droit à l'alimentation. Mais cette réforme risque de coûter cher : plus de 17 milliards d'euros selon M. Drèze. Le pays sera-t-il prêt à consacrer 1,5 % de son produit intérieur brut (PIB) au combat contre la faim ? Le projet de loi du gouvernement devrait être dévoilé d'ici à cet hiver.
Julien Bouissou
L'école en Inde
Par HUMEN DOMINIQUE Le 30/05/2012
Finie l'école buissonnière pour les enfants indiens
© DR
L’école primaire est désormais un ''droit fondamental'' en Inde [Fr]
Ella Martin
Aujourd'hui l'Inde (France)
Le 01-04-2010 (Publié sur internet le 14-04-2010)
689 mots
La loi sur le droit à l’éducation en Inde rentre en vigueur dès aujourd’hui.
Dorénavant tous les enfants indiens devront pouvoir prendre le chemin
de l'école dès l'âge de 6 ans.
Les enfants indiens seront obligés d'aller à l'école dès la rentrée prochaine.
Filles et garçons, riches et pauvres, tous les élèves âgés de 6 à 14 ans
devront remplir les bancs scolaires. C'est l'annonce faite aujourd'hui
par le premier ministre Manmohan Singh, qui souhaite marquer ce jour
d'une pierre blanche. Dorénavant le 1er avril sera une date historique
dans l'histoire indienne, date à laquelle l'acte constitutionnel du droit
à l'éducation est entré en vigueur.
Depuis 100 ans le pays essaie de transformer l'éducation en un
droit, et d'en finir avec son statut de privilège qui accentue les
inégalités sociales. Il y a des enfants ‘‘invisibles’’, des enfants
assujettis par des patrons, des jeunes garçons qui s'occupent
du bétail ou qui sont employés de boutiques, des filles
travaillant dans les champs, en tant qu'aides domestiques
ou obligées de s'occuper de leur fratrie, et tous sont sujets
à se marier très tôt , explique Kapil Sibal, ministre du
développement des ressources humaines, dans le quotidien The Hindu.
Beaucoup de ces enfants sont officiellement inscrits à
l'école, mais sèchent les cours ou n'y ont jamais été.
D'autres sont des migrants ou des enfants des rues qui
vivent dans des conditions très difficiles. Refuser de
les éduquer va à l'encontre de la nature universelle des
droits de l'Homme, continue-t-il.
Ce droit fondamental à l'éducation élémentaire est déjà
inscrit dans le 86e amendement de la constitution indienne
depuis 2002. Sa législation avait été rédigée en 2009 sous
l'intitulé Le droit à l'éducation gratuite et obligatoire pour
les enfants mais n'avait pas été mis en œuvre. C'est
dorénavant chose faite.
En tant que membre de l'ONU, l'Inde a ratifié la conventio
n relative aux droits de l'enfant créée en 1989. Depuis de
nombreuses années, l'UNICEF se bat pour que les enfants
des pays émergents aient accès à l'éducation, et l'Inde a fait
beaucoup d'efforts dans ce sens.
Il y aurait entre 8 et 10 millions d'enfants indiens
actuellement déscolarisés alors qu'on en recensait
25 millions en 2003, d'après la d’après la BBC. En 6 ans,
le nombre d'écoliers serait passé de 57 à 192 millions.
Avec la législation de l'école primaire obligatoire, l'Inde
compte mettre un terme aux inégalités infantiles et veut
offrir à chaque enfant la possibilité de se forger un avenir,
mais elle est consciente que tout reste encore à faire.
Faire passer une loi ne signifie pas que tous les
enfants vont être éduqués. Nous voulons préparer
des structures pour une éducation de qualité, mais
la communauté entière doit participer à cette entreprise,
a notamment insisté Kapil Sibal.
Dans les écoles privées, 25% des écoliers devront provenir
des milieux sociaux défavorisés et les enfants en difficulté
scolaire seront intégrés dans des classes adaptées. Les
autorités locales et les gouvernements régionaux feront une
étude géographique afin de construire des établissements
accessibles à tous.
L'acte indique aussi que le nouveau système scolaire
bénéficiera de professeurs compétents, de terrains de jeux
et d'infrastructures correctes. Le département des sports
souhaite mettre en place l'éducation physique afin
d'optimiser le développement mental, physique, émotionnel
et social de l'enfant, développe Kapil Sibal.
Le gouvernement indien participera à hauteur de 55% tandis
que les 45% restant seront financés par les Etats fédérés,
la Commission des finances leur ayant déjà reversé 4 milliards
d'euros. Le gouvernement fédéral a aussi approuvé une dépense
de 2,5 millions d'euros pour la rentrée 2010-2011.
Ella Martin pour Aujourd'hui l'Inde (France)
Les opinions exprimées et les arguments avancés dans
Elles ne reflètent pas nécessairement les vues de Planète Urgence
cet article demeurent l'entière responsabilité de l'auteur-e.
La roupie
Par HUMEN DOMINIQUE Le 30/05/2012
La roupie
La roupie indienne se dote d’un nouveau symbole
par Sarah sur le portail www.inde-en-ligne.com
15 septembre 2010
La roupie, vous connaissez ? Elle peut être indienne, sri lankais, népalaise,
pakistanaise, indonésienne.... Depuis le 15 juillet dernier, on ne peut plus confondre.
Le gouvernement a présenté son nouveau symbole monétaire après examen des
3000 propositions faites par les candidats du concours lancé en 2009. C’est Uday
Kumar qui a remporté le prix avec son dessin . Le symbole de la lettre "R" dessinée
à partir de l’alphabet latin et de l’alphabet devanagari utilisé pour écrire le hindi a
retenu l’attention des jurés.
Ce symbole monétaire place la devise indienne sur un pied d’égalité avec l’euro,
le dollar, le yen, le yuan ou la livre sterling. L’objectif de ce nouveau symbole est
aussi économique. En se plaçant sur la même échelle que les monnaies évoquées
plus haut, la roupie indienne pourra être plus facilement convertie. Le problème
actuel de la "convertibilité" des monnaies réside dans la position des banques
centrales. La crise mondiale a touché l’Inde comme les autres pays. Aussi le
sujet doit-il être revu par le Ministre des Finances et la Banque de réserve. Un
compte rendu doit être prochainement publié à ce sujet.Cette volonté entre dans
un contexte global de croissance du pays. Notons toutefois que la roupie
indienne restera dans les prochains mois partiellement convertible.
Si ce nouveau symbole ne sera pas imprimé sur les billets ou gravé sur
les pièces, il sera très prochainement inclus dans l’Unicode et donc utilisé
facilement sur les claviers d’ordinateurs.
Les indiens rois du recyclage
Par HUMEN DOMINIQUE Le 17/04/2012
Allez sur le lien www.dailymotion.com/video/x66ddp-recyclage-indien_travel vous pourrez voir l'Inde dans son évolution positive
Les toilettes en Inde
Par HUMEN DOMINIQUE Le 17/11/2010
Les toilettes ''écolo'' du docteur Pathak sauvent des vies en Inde [Fr]
Aujourd'hui l'Inde (France)
Le 24-08-2009 (Publié sur internet le 29-09-2009)
636 mots
Ce medecin indien, récompensé la semaine dernière par le Prix de l'eau de Stockholm, a fait reculer les maladies liées au manque d'hygiène et sauvé des milliers de vies en offrant l'accès à des sanitaires propres et économes à des millions d'Indiens modestes.
Depuis 1970 Sulabh, l'ONG de service social du docteur Bindeshwar Pathak, a installé en Inde plus de 1,2 million de toilettes à faible consommation d'eau dans les domiciles privés, ainsi que 7.500 sanitaires publics, dans un pays où la pénurie de sanitaires est criante.
Près de trois Indiens sur quatre, soit plus de 700 millions d'habitants, n'ont pas accès à des installations sanitaires de base et souffrent d'un manque d'hygiène, qui entraîne la mort d'un demi-million de personnes chaque année, explique M. Pathak, 66 ans, dans un entretien à l'AFP en marge de la Semaine de l'Eau de Stockholm.
Ces toilettes ont apporté un début de solution à deux problèmes d'ordre sanitaire: la multiplication des maladies et des diarrhées du fait de la défécation en plein air et le sort misérable des ramasseurs d'excréments.
En grande partie des intouchables, ils sont chargés de nettoyer les seaux qui font le plus souvent office de toilettes. Des gens meurent en nettoyant ces seaux, par exemple du choléra, souligne le médecin. La défécation en plein air est un redoutable vecteur de bactéries, et expose les populations à un risque accru de mourir de diarrhée, témoigne-t-il.
Mais elle pose également un problème d'intégrité aux femmes, qui s'abstiennent de faire leurs besoins le jour, sous le regard des hommes. Si les latrines estampillées Sulabh ont permis de sauver un nombre énorme de vies ces quarantes dernières années, elles présentent également l'avantage de soulager l'environnement, souligne son inventeur.
Elles ne nécessitent qu'1 à 1,5 litres d'eau pour tirer la chasse, au lieu de 10 normalement, précise-t-il, permettant l'économie de milliards de litres d'eau chaque année. Ces toilettes permettent aussi à une famille d'utiliser les déchets, disposés alternativement dans deux puits, comme engrais. Car une fois le premier puits rempli, au bout de quatre années, la famille utilise le second, pour une durée identique, période pendant laquelle les déchets du premier se convertissent naturellement en un compost riche.
Adossé aux revenus de l'acheteur par souci de justice sociale, le coût des toilettes individuelles de M. Pathak n'excéde pas 15 dollars (10,5 euros) pour les plus démunis, selon lui, quand les plus fortunés devront, eux, débourser 1.000 dollars (700 euros).
Concernant les sanitaires publics, cela ne coûte qu'un dollar, et pendant un mois, vous pouvez aller aux toilettes, prendre un bain ou boire de l'eau potable, fait-il savoir, en ajoutant que les intouchables y ont accès gratuitement, tout comme les femmes et les enfants.
Ses inventions ont déjà été exportées au Bhoutan et en Afghanistan, à Kaboul. Sulabh a par ailleurs jeté les bases d'un partenariat avec une quinzaine de pays, la plupart en Afrique, afin de montrer, dit-il, ce qu'il est possible de faire en matière d'installations sanitaires.
Je suis très heureux du travail accomplis ces quarantes dernières années. Nous allons dans la bonne direction, a estimé M. Pathak.
Le prix de l'Eau, remis par l'Institut international de l'eau de Stockholm (SIWI), est assorti d'un chèque de 150.000 dollars (104.700 euros) et récompense chaque année depuis 1991 une initiative contribuant à préserver les ressources en eau, à améliorer la santé des habitants de la planète et protéger les écosystèmes.
Aujourd'hui l'Inde (France
Pesticides en Inde
Par HUMEN DOMINIQUE Le 17/11/2010
Inde : Haro sur les fruits et les légumes crus [Fr]
Yérinne Park
Aujourd'hui l'Inde (France)
Le 09-11-2010 (Publié sur internet le 16-11-2010)
Une récente étude menée sur les fruits et les légumes en Inde démontre l’usage abusif de pesticides dans les pratiques agricoles. Des mesures devraient être prises à ce sujet dans les semaines à venir.
Les fruits et les légumes crus seraient-ils toxiques en Inde ? Pour l’organisation Consumer Voice, basée à New Delhi, cela ne fait pas l’ombre d’un doute. Dans une récente enquête, l’ONG révélait que le taux de pesticides utilisés dans la culture de ces comestibles pouvait être 750 fois supérieur aux normes instaurées par l’Union européenne.
Comment les héritiers des meilleures pratiques alimentaires au monde ont-ils fait pour que nous soyons empoisonnés par tout ce que nous produisons et que nous consommons ? s’interroge Consumer Voice, en référence aux pratiques ancestrales de l’Ayurveda.
Risques pour la santé
Le poison en question se nomme principalement Chlordane, Endrin, Heptachor et Ethyl Parathion, soit quatre pesticides interdits par la loi mais toujours utilisés par les agriculteurs indiens. Ces pratiques illégales s’expliqueraient par le laxisme des agences gouvernementales, le manque d’information chez les agriculteurs, et, dans certains cas, un usage délibéré [de ces pesticides] pour des questions de coûts.
L’ONG met en garde contre les effets cancérigènes de ces produits chimiques, ainsi que leurs conséquences sur le système nerveux et immunitaire.
Irrégularités
Autre cible, la quantité de pesticides utilisés pour les cultures de ces fruits et légumes. Une analyse en laboratoire a permis de démontrer la présence abusive de certains pesticides comme le captan dans le gombo, ou lady finger en anglais (750 fois supérieur au taux maximum imposé par l’Union européenne), ou encore le malathion dans le chou-fleur (150 fois supérieur). En grande quantité, ces particules peuvent s'avérer nocives pour le corps humain.
Concernant les fruits, Sisir Ghosh, responsable de l’organisation, souligne l’irrégularité du processus : Nous avons remarqué que les fruits destinés à l’exportation respectaient bien les normes. Seuls ceux cultivés en vue du commerce intérieur souffrent de ces abus.
Eduquer le consommateur et le producteur
Quelle option dès lors pour le consommateur ? M. Ghosh cite des habitudes à prendre au quotidien : lavage consciencieux des aliments avec de l’eau potable, cuisson appropriée pour réduire au maximum les résidus de pesticides, ou encore, se tourner vers des productions biologiques.
Pour faire évoluer les pratiques agricoles, plusieurs solutions ont été mises en avant. L’éducation des agriculteurs et leur sensibilisation aux conséquences des différents usages de pesticides et la réévaluation des normes sanitaires instaurées par le ministère de la Santé s’imposent comme les principaux remèdes.
Le rapport cite également le renforcement des mesures répressives face à la loi sur la sécurité et les normes alimentaires de 2006, ainsi que l’usage des biopesticides.
Quelques jours après la publication du rapport, l’ONG se félicite déjà de la prise en main du problème par la Haute Cour de justice de Delhi qui a donné un mois au gouvernement de Delhi et au gouvernement Fédéral pour réagir face à ce sujet. Les risques pour la santé, qui se sont propagés comme une véritable épidémie, peuvent être éradiqués à la racine si des mesures sont prises rapidement, ont énoncé les juges en charge du dossier.
Yérinne Park pour Aujourd'hui l'Inde (France)